LA CREATION FACE A LA POLITIQUE

Réponse à l'article de Guillaume Benoit dans Evene

Traiter du rôle de l'Etat dans la promotion (au sens propre) des arts dits plastiques, c'est s'attaquer, trop brièvement à la question de l'existence même de l'art dans notre société.

Pour que les artistes soient pris en considération par les structures étatiques en place, ils n'ont, à l'heure actuelle, aucune alternative à, effectivement la mostration.

Or ce serait prendre la question à son point d'origine que de considérer cet état de fait, que personne ne remet en question, et qui maintient les artistes sous le joug d'un système marchant léonin.

Quand les services d'Etat chargé de la culture interviennent, il s'agit bien d'une population de fonctionnaires/ décisionnaires dont les choix relèvent de ce à quoi le marché leur donne accès.

Il est admis, de facto, que les artistes soient assujettis au système marchand qui n'est en aucune manière limités dans ses actes.

Jusqu'au régime de la sécurité sociale, assimilant une galerie exposant un artiste au rôle d'employeur.

Aucun ministre, aucun ministère ne s'est jamais penché sur cette situation qui fait des artistes un tiers/ quart monde exploité.

Si, expérimentalement, étaient appliquées au monde des salariés, les conditions de vie et de travail des artistes, ce serait un gigantesque scandale!

A.D.

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