Les domaines, les modes d'expression, les supports, ont bien évolué.
Curieusement les références sont encore celles de la peinture et de la sculpture.
La référence à l'objet, à son exposition statique et gratuite reste majoritaire.
La polémique autour du P2P (je n'y entrerai pas ici) aura eu, au moins, le mérite de mettre en avant une évidence: la nécessité de rémunérer les gens qui créent.
Toute forme de création repose sur l'existence d'un marché avec un budget de production en amont et des retombées financières en aval.
Ce principe élémentaire qui régit, de facto, toute forme d'activité, ne s'applique pas aux arts plastiques...
Les plasticiens doivent vivre (eh oui) produire, financer et gérer leur production puis trouver une forme quelconque de rentabilité a posteriori sans qu'à aucun moment qui que ce soit, n'y apporte une forme de rémunération: les marchands (à de rares exceptions près) ne prennent aucune forme d'engagement financier, le public accède gratuitement aux oeuvres (quoi de plus normal?) et tout le monde s'en fout...
Les domaines d'expression ne relevant pas directement de l'objet sont également confrontés à cette difficulté.
Je serai heureux de pouvoir en parler ici...
A.D.
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